Critique du film
Professione: reporter (1975)

le 11/08/2011 par victor

« We translate every situation, every experience into the same old codes. » ~David Locke

Peut-être le plus grand film d’Antonioni (avec Blow-Up), Professione: reporter (aka The Passenger, Profession : Reporter) est la Palme d’Or 1975.

Jack Nicholson (dans une grande année puisque One Flew Over the Cuckoo’s Nest sort également en 75) y tient le rôle de David Locke, un reporter anglais qui s’ennuie à mourir dans un hôtel perdu au milieu de nulle part en Afrique. Ayant pour mandat la réalisation d’un film documentaire sur l’Afrique post-coloniale sans réussir à approcher aucun rebelle, on le comprendrait presque.

En découvrant par hasard son collègue de boisson mort sur son lit, il décide d’échanger leurs papiers d’identité et d’aller aux rendez-vous du défunt, avant de se rendre compte que sa nouvelle identité est celle d’un marchand d’arme traffiquant avec les rebelles.

Au casting également, Maria Schneider, l’amante de Marlon Brando dans Ultimo tango a Parigi.

Ce film est un vrai chef d’oeuvre du cinéma. L’esthétique est irréprochable (dans un style particulier et peu courant pour l’époque : tourné presque intégralement on location, en lumière naturelle, mettant l’accent sur la composition des plus beaux plans possibles dans des paysages désertiques ou très ruraux plutôt que sur l’artifice ou le grandiose), les acteurs splendides, la mise en scène excellente, la technique tout simplement bluffante (pour preuve le plan-séquence d’anthologie qui clôt le film (travelling de 7min), alors que la steady-cam n’avait pas encore été inventée), … tout y est.

Professione: reporter (1975) : Fiche technique

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Durée : 02:06:00

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