le 27/08/2011 par victor
« Ceci est l’histoire d’un homme marqué par une image d’enfance.
La scène qui le troubla par sa violence, et dont il ne devait comprendre que beaucoup plus tard la signification, eut lieu sur la grande Jetée d’Orly quelques années avant le début de la Troisième Guerre Mondiale.
À Orly le dimanche, les parents mènent leurs enfants voir les avions en partance. De ce dimanche, l’enfant dont nous racontons l’histoire devait revoir longtemps le soleil fixe, le décor planté au bout de la jetée, et un visage de femme. Rien ne distingue les souvenirs des autres moments : ce n’est que plus tard qu’ils se font reconnaître, à leurs cicatrices. »
La Jetée est un photo-roman de Chris Marker. Si vous préférez, c’est un court métrage (27′) composé uniquement* de photographies. On a donc : des photographies noir/blanc, une voix off (le « récitant »), et de la musique classique, ce qui donne un chef d’oeuvre de la science-fiction, devenu un classique acclamé à raison par la critique.
Souvent considéré comme le meilleur film traitant de voyage dans le temps, La Jetée pose son décor dans un monde presque-apocalyptique, dont la guerre n’a laissé que des ruines et dont la surface n’est plus habitable.
Le personnage principal n’a gardé qu’un seul souvenir d’avant la guerre, celui de cette femme debout au bout de la jetée d’Orly, et c’est ce souvenir que des scientifiques vont … ce souvenir où des scientifiques ont …
Je ne peux pas trop en dire. Et au fond, si vous avez vu 12 Monkeys (L’Armée des douze singes), vous comprendrez bien vite. Et si vous regardez 12 Monkeys après La Jetée, vous comprendrez bien vite. Mais peu importe l’ordre, regardez-les les deux, ils en valent tous deux autant la peine, surtout La Jetée.
L’image est belle et brute, le texte est beau et bien conté, l’histoire est obsédante … ne passez pas à côté. D’autant que vous pouvez le regarder là maintenant, ci-dessous :
Notez la petite trouvaille du générique de début.
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Durée : 00:28:00
Étiquettes : 1960-1969, Chris Marker
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Pur.
je l’avais vu il y a longtemps dans un petit cinéma à paris, juste avant le chien andalou, ou peut-être que j’invente, ou que je rêve. Il m’avait déjà fait une sacrée impression à l’époque, mais maintenant que je suis vieux je le trouve encore plus fort.
Takk!