le 31/08/2012 par le peupl
Le digeste du peupl est l’endroit où chaque fin de mois les auteurs de ce blog rassemblent ce qu’ils te recommandent, cher peupl. Ces films, livres, albums qu’on a (re-)découverts et appréciés (car oui, on ne parle sur ce blog que de ce qu’on aime) mais dont on n’a pas parlé ici, par manque de temps ou de mots adéquats, ou plus directement parce que même si t’es super, tu nous as pas envoyé ton article et c’est bien dommage.
À l’affiche de ce digeste, tout d’abord l’affiche de ce digeste, puis le cinéma (en bonne partie consacré au Festival du film de Locarno), puis un peu de musique avec Alain Souchon, puis de la littérature.
Wheatley, le cinéaste anglais du moment! Vu à Locarno, cette comédie horrifique suit les sanglantes péripéties de beaufs mesquins et envieux. Drôle et tragique.
Vu à Locarno, le film du duo Covi-Frimmel aurait été un très beau Léopard d’or! Le récit d’une rencontre, de deux visions du monde, entre vie et spectacle.
Docu hypnotique pénétrant les entrailles d’un chalutier, novateur dans son approche de la monstruosité, ce film a été l’un des plus marquants de Locarno 2012.
Pari réussi : jugé trop complaisant par les Palestiniens, trop dur par les Israéliens, ce docu fascine, choque et interpelle autant que le premier sur Arafat.
Cohen offre sa vision du Kunsthistorisches Museum de Vienne dans un magnifique docu-fiction. Une fresque captivante mêlant récits de vie et enjeux artistiques.
Adapté du roman de Ketchum, le film suit la folie de Ray Pye, ado maniaque et manipulateur, dans un décor à la Twin Peaks. Prestation de Marc Senter impeccable.
Une fresque peuplée et animée qui vous embarque pour la traversée de plusieurs Russies, de l’Ermitage et d’un plateau de tournage. Grandiose et fascinant.
Chef-d’oeuvre de l’épouvante gothique signé Clayton, cette adaptation de « Le Tour d’écrou » d’Henry James est une merveille de mise en scène. À voir absolument!
On se réjouit toujours lorsque ce bon vieux Doom sort du neuf. En 2012, c’est avec l’excellent producteur Jeiro Jnarel qu’il s’acoquine, et ça donne du lourd!
Grand classique, ce disque à écouter en 2×20 min est un cocktail qui a pris en kitsch mais n’a rien perdu de son groove funky dévastateur. Pop de haut vol!
Du Thompson, ça dérouille aussi violemment qu’une rafale de mitrailleuse. Et lire « 1275 âmes », c’est risquer de perdre la sienne. Du noir néant, mais on rit!
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Je me réjouis de voir Les Innocents. La nouvelle d’Henry James est fantastique (pun intended).
Je te souhaite bien du plaisir! Dans le même registre, je viens de voir « The Haunting » (1963)de Robert Wise adapté du roman culte « The Haunting of Hill House » de Shirley Jackson. J’ai été un peu déçu, dans le genre horreur-gothique, « les Innocents » est bien plus réussi à mon goût! Le récit de Jackson a d’ailleurs été remaké par Jan de Bont, « Hantise » (1999), qui casse pas des briques…
Cool que vous ayez aimé l’arche russe :)