le 01/12/2012 par le peupl
Fini, novembre. Place à décembre, mois subtil. On prépare les fêtes, on s’entraîne au mieux, on relit les classiques…
Haneke filme un couple au soir de sa vie et livre une vérité essentielle, atroce de justesse. Un film à la fois terrifiant et émouvant à vous tirer les larmes.
Non, le nouveau long de Derrickson ne révolutionne pas le genre, mais à le mérite de vous tenir en haleine jusqu’au bout! A la croisée de The Ring et Insidious.
Penn met en scène le polar de Dürrenmatt. Nicholson est excellent en vieux flic sur le déclin, martyr ne pouvant tenir sa promesse dans un univers de fatalité.
La verve comique de cette bande d’intellos canadiens discutant de leurs exploits sexuels n’a pas pris une ride. Les habits, le décor, si. Et c’est encore mieux.
L’oeuvre maudite du grand Mann! Une symbolique de l’éternel combat du Bien et du Mal un peu foireuse, mais l’atmosphère et la photographie sont fascinantes!
Herzog rend un magnifique hommage à l’expressionnisme de Murnau et plus largement au romantisme et au symbolisme allemands. Kinski est extraordinaire en Orloff!
L’ami américain vient frapper. Denis Hopper et Bruno Ganz sont délirants, Wenders maître de la mise en scène et de la photo couleur.
Film béton : narration parfaite, trio d’acteurs époustouflant, et la meilleure chute de l’histoire du cinéma. Cet agaçant Kayzer Söze peut aller se rhabiller.
Le classique de Tourneur! La panthère noire comme incarnation des pulsions passionnelles rappelle furieusement « Le Bonheur dans le crime » de Barbey d’Aurevilly.
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Un Digeste 100% ciné ce mois-ci! Avec un Bruno Ganz à l’honneur, puisqu’on le retrouve dans Die Amerikanische Freund et dans le Nosferatu d’Herzog! Je me réjouis d’ailleurs de voir le film de Wenders!