le 15/09/2011 par victor
« And there goes the Challenger, being chased by the blue, blue meanies on wheels. The vicious traffic squad cars are after our lone driver, the last American hero, the electric centaur, the, the demi-god, the super driver of the golden west! Two nasty Nazi cars are close behind the beautiful lone driver. The police numbers are gettin’ closer, closer, closer to our soul hero, in his soul mobile, yeah baby! They about to strike. They gonna get him. Smash him. Rape… the last beautiful free soul on this planet. » ~Super Soul
Kowalski est un ex-marine, ex-pilote de course qui bosse comme livreur de voiture. Devant livrer une Dodge Challenger de Denver à San Francisco, il parie avec son dealer d’amphèt’ qu’il peut y arriver en moins de 15h. Remarquez, parier avec son dealer de speed qu’on peut rouler vite, c’est un peu comme parier avec son boucher qu’on n’est pas végétarien.
Évidemment, pour avaler 2100km en 15h, faut rouler plutôt vite¹. Et évidemment, quand on roule à 150, on finit par avoir les flics au cul. Et du coup, Vanishing Point est une course poursuite du début à la fin. Mais une course poursuite bien, avec un DJ aveugle (Super Soul) dans la radio qui, avec son scanner de fréquence radio, va suivre les exploits de Kowalski et rallier à la cause du last american hero hippies et bikers, et c’est aussi un film avec des motardes à poil sur leur engin et des auto-stoppeurs gays. Et bien sûr, avec une bande son digne des années 70.
Acteurs principaux de ce film, la Dodge Challenger blanche, le désert, la route, la musique. Les ingrédients d’un film culte des 70s, définitivement.
Vanishing Point (1971), de Richard C. Sarafian, avec Barry Newman. Film minimaliste et réaliste où il arrive aussi que l’anti-héros Kowalski crève un pneu ou doive faire le plein. C’est quand même dingue comme dans les courses poursuites les gens n’ont jamais besoin d’essence et ne crèvent jamais, non ? Même que leur voiture est encore propre après avoir fait 15 miles dans la poussière. Là, c’est pas le cas.
L’impression de vitesse est très présente et les images sont belles. Beau travail de Sarafian et de son directeur de la photographie qui, avec une équipe de moins de 20 personnes, a réussi un film aussi prenant, beau et impressionnant en moins d’un mois de tournage.
Notons enfin que le film débute sa narration le dimanche matin à 10h02 pour se terminer, 98 minutes plus tard, le même jour à 10h04. De ces 2 minutes que dure le film, tout est montré. Et entre ces 2 minutes, un flashback couvrant les 2 derniers jours de Kowalski.
En résumé, un film culte dans la série 1970s/cages en métal, un truc qui a fait date.
¹ 2100km en 15h, c’est tenir une moyenne de 140km/h.
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Durée : 01:39:00
Étiquettes : 1970-1979, Barry Newman, cage en métal, Richard C. Sarafian
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Ca m’a l’air bien tentant tout ça.